Le chanteur, la baguette et la peinture historiée

Un personnage, debout, bouche ouverte, juché sur un échafaud ou quelque rehausseur de fortune, tient une baguette qu’il pointe vers une peinture, compartimentée. La scène a été observée et fixée, sans grandes variations, par le dessin, la peinture, la gravure ou la photographie, des dizaines de fois depuis le XVIIe siècle jusqu’à la seconde guerre mondiale. De diffusion européenne, elle se module cependant avec des spécificités locales.

Ce personnage, bouche ouverte, chante. Pour les Français, c’est un « chanteur de complaintes » ou « de cantiques » ; pour les Anglais, un ballad singer, ce qui le rattache en somme à la longue histoire de la ballade, des minstrels à Jesse James. Pour les Italiens, qui insistent sur le fait qu’il raconte des histoires, c’est un cantastorie, et les Allemands le tiennent pour un Erzähler.

Ces derniers cependant utilisent de préférence le terme Bänkelsänger et, même si on le voit parfois agir en dehors de tout événement festif, cela fait appartenir notre personnage à la grande famille des banquistes ; les Anglais, d’ailleurs, le qualifient aussi de mountebank ou de bench singer, et les Italiens de cantabanco. Comme tout banquiste, on le voit souvent se produire lors des foires, sur les marchés ou encore à l’occasion de kermesses ou de fêtes patronales. On pense au Bänkelsänger de Grund[1], au Chantons sans cesse, vive la Foire de Gonesse de Jean-Michel Moreau[2], au Marktdag in Kortrijk de Jean-Baptiste De Jonghe[3], au Volksfest bei Cannstadt im Herbst 1835[4], au Hessisches Volksfest de Louis Anatole Toussaint[5]. Le chanteur a tous les traits d’un banquiste dans une aquarelle de Geißler[6] où un arlequin pointe sa baguette sur un grand panneau subdivisé en vingt-quatre scènes de fables animalières tandis qu’un pierrot actionne un orgue de barbarie. Le chanteur de Heß[7], le Jean-Paul Choppart de Granville[8], celui qui chante à Selowitz, en Moravie[9] sont accompagnés par un singe…

Le cliché qui représente le chanteur seul, peddler partant sur les routes, con la cassela in spalla, passe sous silence le caractère souvent organisé de son entreprise (organisation en compagnies, sources d’approvisionnement, moyens de transport – qui distingue le hawker du peddler –, dépôts-relais, réseaux de solidarité familiales ou villageoises, assistants, etc.). Assimilé au vaguant, au pauvre hère, c’est alors un Wanderhändler, un girovago. Version urbaine et misérabiliste de la fin du XIXe : c’est un pauvre chanteur de rue, un street singer. Le chanteur d’image apparaît ainsi parfois dans la rue, en dehors de tout événement festif, entouré d’un maigre public. Tels sont les Bânkelsänger de Seekatz[10] ou de Heß[11].

En tant que forain, comme l’indique l’étymologie, c’est un étranger. Qu’il soit Tesino ou Frioulan du Natisone, Uissan ou Savoyard, Vosgien ou Haut-Commingeois – pour ne citer que quelques pays d’origine –, aux yeux des habitants des pays alémaniques, de Rhénanie ou du Nord-Tyrol auprès desquels il se produit, c’est un Welsch. Au XVIIe siècle apparaît la figure du vendeur d’images aveugle. En Italie, ce sont les Orbi, congrégation fondée au début du XVIIe siècle et patronnée un temps par les Jésuites. En Espagne et jusqu’en Amérique latine, les aveugles, qui vendaient aussi des images – des aleluyas ou, en Catalogne, des auques –, donnent leur nom aux Romances de ciego (le terme est devenu générique, même si, parmi les vendeurs, il n’y avait pas que des aveugles).

[La suite de cet article, légèrement abrégé et sans la bibliographie, est à lire in Romantisme, n° 187, « Cultures visuelles du XIXe siècle », sous la dir. de Pascal Rousseau, Paris, Armand Colin, 2020.]

Bibliographie

Sources utilisées portant directement sur les chanteurs de complaintes

  • Eichler 1975. Bänkelsang und Moritat, cat. de l’exposition (14 juin-24 août), réd. Ulrike Eichler, Stuttgart, Staatsgalerie, 1975.
  • Petzoldt, 1978. Die freudlose Muse. Texte, Lieder und Bilder zum historischen Bänkelsang, éd. par Leander Petzoldt, Stuttgart, J. B. Metzler, 1978.

Autres sources comportant des indications partielles ou une iconographie

Colportage et commerce des images

  • Garnier 1869. Jean-Marin Garnier, « Recherches sur le commerce du colportage des complaintes, canards et chansons des rues », Histoire de l’imagerie populaire et des cartes à jouer à Chartres, Chartres, 1869.
  • Perrout 1910. René Perrout, « La Bibliothèque bleue. Les almanachs, les colporteurs », Revue Lorraine illustrée, 1910-1912. Repris in Trésors des images d’Épinal, Paris, Gyss, 1985.
  • Robillard 1953. Charles Marcel-Robillard, « Le Marchand de complaintes », Le Vieux Papier, vol. XX, fasc. 163, avril 1953, p. 351-353.
  • Vartier 1973. Jean Vartier, « Chamagne et Chamagnons », La Vie quotidienne en Lorraine au XIXe siècle, Paris, Hachette, 1973, p. 119-139.
  • Lomon 1975. Maurice Lomon, « Les Chanteurs d’Harreville », La Revue lorraine populaire, n° 5, août 1975 et n° 6, octobre 1975.
  • Ferrand 1979. Louis Ferrand, « L’assortiment en images de la boîte d’un colporteur », Le Vieux Papier, n° 271, janvier 1979.
  • Demard 1980. Albert Demard, avec la collab. de Jean-Christophe Demard, Un Homme et son Terroir. I. Le bourg et le village, Paris, Joël Cuénot, 1980.
  • Barbier 1983. Frédéric Barbier, « Un exemple d’émigration temporaire : les colporteurs de librairie pyrénéens (1840-1880), Annales du Midi. Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 95, n° 163, 1983, p. 289-307.
  • Schenda 1984. Rudolf Schenda, « Der Bilderhändler und seiner Kunde in Mitteleuropa des 19 Jahrhunderts », Ethnologia Europaea, n° 14, 1984, p. 163-175.
  • Picoche 1992. Philippe Picoche, Au XIXe siècle dans les Vosges. Le Monde des Chamagnons et des colporteurs, Épinal, Kruch, 1992.
  • Fontaine 1993. Laurence Fontaine, Histoire du colportage en Europe. XVee-XIXe siècle, Albin Michel, coll. « L’évolution de l’humanité », 1993 : chap. III et IV, p. 69-119.
  • Sega 1998. Les Hommes des Images. L’epopea dei Tesini dal Trentino per le vie del mondo, cat. de l’exposition (Palais des nations-unies, Genève, 13-23 octobre), sous la dir. de Ierma Sega, Trente, Regione autonoma Trentino-Alto Adige, 1998.
  • Milano 2008. Commercio delle stampe et diffusione delle imagini nei secoli XVIII e XIX, Actes du 7e Congrés de la Société Internationale d’Éthnologie et de Folklore (Trente, 9-12 mars 2006), sous la dir. d’Alberto Milano, Rovereto, ViaDellaTerra, 2008.
  • Fietta 2008. Elda Fietta Ielen, Con la cassela in spalla : gli ambulanti di Tesino, Ivrée, Priuli e Verlucca, 2008.
  • Sadion 2010. Sur les routes, cat. de l’exposition sous la dir. de Martine Sadion, Épinal, Musée de l’image, 2010.
  • Lerch 2010. Dominique Lerch, « Le colportage d’images en Alsace au XIXe siècle », in Des Mondes de papier. L’Imagerie populaire de Wissembourg, cat. de l’exposition, Strasbourg, Musées de la Ville, 2010.
  • Maistre 2010. Chantal et Gilbert Maistre, L’Album du petit colporteur. Almanach et colporteurs d’imprimés dans les pays de Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, 2010.
  • Büchner. Robert Büchner, « Händler mit Bildern, Stichen, Gemälden, Drucken, Kalendern, Büchern », Tiroler Wanderhändler. Die Welt der Marktfahrer, Straßenhändler und Hausierer, Innsbruck, 2011, p. 164-188.
  • Girard 2011. Michel Girard, Les Manchois dans le commerce du livre et de l’estampe à Paris, en France et à l’étranger du XVIe siècle à nos jours, Suilly-la-Tour, chez l’auteur, 2011.
  • Milano 2015. Colporteurs. I venditori di stampe e libri e il loro pubblico, cat. de l’exposition (Castello Sforzesco, Milan, 25 février-29 mars ; Museo Per Via, Pieve Tesino, 13 juin-30 Août), sous la dir. d’Alberto Milano, Milan, Medusa, 2015.
  • Histoire de l’imagerie
    Duchartre 1925. Pierre-Louis Duchartre et René Saulnier, « Les complaintes, contes, chansons, légendes qui ont inspiré les imagiers », L’Imagerie populaire française, Paris, Librairie de France, 1925.
  • Mitzler 1961. Jean Mitzler, François Baudez, André Jacquemin, Épinal et l’imagerie, populaire, Paris, Hachette, 1961.
  • Toschi 1964. Paolo Toschi, Stampe popolari italiane dal XV al XX secolo, Milan, Electa, 1964.
  • Bruckner 1969. Wolfgang Bruckner, Imagerie populaire allemande, Milan, Electa, 1969.
  • Rossi 1990. Carmen Rossi, « Il commercio ambulante », in Remondini. Un editore del Settecento, cat. de l’exposition (Bassano del Grappa, 26 mai-20 septembre), sous la dir. de Mario Infelise et Paola Marini, Milan, Electa, 1990, p. 337-339.
  • Schenda 2002. Rudolf Schenda, « La lecture des images et l’iconisation du peuple », Revue française d’histoire du livre, n° 114-115, Bordeaux, Société des bibliophiles de Guyenne / Genève, Droz, 2002.
  • Beauducel 2009. Christophe Beauducel, L’Imagerie populaire en Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 11-20.

Histoire de la chanson

  • Dillaz 1993. Serge Dillaz, « Diffusion et propagation chansonnières au XIXe siècle », Romantisme, n°80, « L’édition populaire », 1993, p. 57-66.
  • Duneton 1998. Claude Duneton, « Le plein vent », Histoire de la chanson française, Paris, Le Seuil, 1998 : chap. 26, t. 1, p. 865-893.
  • Le Floc’h 2001. Joseph Le Floc’h, « Les complaintes judiciaires », Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », Hors-série, 2001, p. 93-103.
  • McIlvenna 2018. Una McIlvenna, « Chanteurs de rue, or street singers in early modern France », Renaissance Studies, vol. 33, n° 1, 2018, p. 64-93.
  • Nicolas : Serge Nicolas, articles in Chansons en breton sur feuilles volantes, En ligne : http://follenn.chez.com.

Cris de la ville

  • Kastner 1857. Jean-Georges Kastner, Les Voix de Paris. Essai d’une histoire littéraire et musicale des cris populaires de la capitale depuis le moyen âge jusqu’à nos jours, Paris, G. Brandus, Dufour et Cie / Jules Renouard et Cie, 1857.
  • Fournel 1887. Victor Fournel, Les Cris de Paris. Types et physionomies d’autrefois, Paris, Firmin-Didot et Cie, 1887.
  • Massin 1978. [Robert] Massin, Les Cris de la ville. Commerces ambulants et petits métiers de la rue, Paris, Gallimard, 1978.
  • Millot 2014. Vincent Millot, Les Cris de Paris. Les représentations des petits métiers parisiens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris, Publ. de la Sorbonne, 2014.

Charlatans et banquistes

  • De Francesco 1937. Grete De Francesco, Die Macht des Charlatans, Bâle, Benno Schwabe & Co, 1937.
  • Schramm 1985. Petra Schramm, Die Quacksalber, Heilkünstler und Charlatane, Taunusstein, Rarissima, 1985.
  • Py 1987. Christian Py, Cécile Ferenczi, La Fête foraine d’autrefois, Paris, La Manufacture, 1987.

Figures voisines

  • Robinson 1993. The Lantern Image. Iconography of the Magic Lantern 1420-1880, anthologie et introduction de David Robinson, Nutley (Sussex), The Magic Lantern Society, 1993.
  • Balzer 1998. Richard Balzer, Peepshows, a Visual History, Abrams New York, 1998, P. 21-27.
  • Levie 2006. Pierre Levie, Montreurs et vues d’optique, Bruxelles, Sofidoc, 2006, p. 19.

Canards et complaintes criminelles

  • Seguin 1965. Jean-Pierre Seguin, Physiologie du canard, Paris, Flammes et fumées, 1965.
  • Seguin 1969. Canards du siècle passé, présentés par Jean-Pierre Seguin, Paris, P. Horay, 1969.
  • Seguin 1982. Les Canards illustrés du 19e siècle : fascination du fait divers, cat. de l’exposition (collections de la Bibliothèque nationale, 9 novembre 1982-30 janvier 1983), réd. Jean-Pierre Seguin et Julie-Émilie Adès, Paris, Musée-galerie de la SEITA, 1982.
  • Jean-François Heintzen, alias Maxou, « Le canard était toujours vivant ! De Troppmann à Weidmann, la fin des complaintes criminelles, 1870-1939 », et articles sur le site Criminocorpus.

Moritaten

  • Pieske 1965. Christa Pieske, « Der Moritatenschildermaler Adam Hölbing aus Neustadt in Holstein », Jahrbuch für Heimatkunde im Kreise Oldenburg/Holstein, année 1965, p. 87-114.
  • Petzoldt 1968. Grause Thaten sind geschehen. 31 Moritaten aus dem verflossenen Jahrhundert, sélectionnés et présentés par Leander Petzoldt, Munich, Heimeran, 1968.
  • McLean 1972. Sammy K. McLean, The Bänkelsang and the work of Bertolt Brecht, La Haye, Mouton, 1972.
  • Treichler 1993. Deutsche Balladen : Volks- und Kunstballaden, Bänkelsang, Moritaten, présenté par Hans Peter Treichler, Zurich, Manesse Verlag, 1993.
  • Braungart 1995. Bänkelsang. Texte, Bilder, Kommentare, éd. par Wolfgang Braungart, Stuttgart, Reclam Philipp Jun., 1995.

Cantastorie

  • RAI 1959. La storia che andiamo a narrare, émission radio, RAI, 23 janvier 1959. En ligne : http://www.teche.rai.it/1959/01/la-storia-narrare/
  • Vezzani 1963. Il Cantastorie, revue fondée par Giogio Vezzani, Reggio-Emilia, 1963-2011.
  • Borghi 1978. Gian Paolo Borghi et Giorgio Vezznani, Ascoltate in silenzio la storia. Cantastorie e poeti popolari in Romagna dalle seconda metà dell’800 a oggi, Rimini, Maggioli, 1978.
  • Cavoli 1990. Alfio Cavoli, I Briganti italiani nella storia e nei versi dei cantastorie, Rome, Scipioni, 1990.

Romances de Ciego, Auques

  • Baroja 1966. Romances de Ciego, anthologie réunie et présentée par Julio Caro Baroja, Madrid, Taurus, 1966.
  • Baroja 1969. Julio Caro Baroja, Ensayo sobre la literatura de cordel, Madrid, Ediciones de la Revista de Occidente, 1969. (Madrid, Istmo, coll. « Fundamentos », 2001.)
  • Albert-Llorca 1988. L’imagerie catalane. Lectures et rituels, cat. de l’exposition, sous la dir. de Marlène Albert-Llorca, Dominique Blanc, Carcassonne, Garae / Paris, CNL, 1988.
  • Botrel 1996. Jean-François Botrel, « La littérature de cordel en Espagne. Essai de synthèse », in Colportage et lecture populaire. Imprimés de large circulation en Europe. XVIe-XIXe siècles, actes du colloque de Wolfenbüttel, 21-24 avril 1991, sous la dir. de Roger Chartier et Hans-Jürgen Lüsebink, Paris, IMEC/Maison des sciences de l’homme, 1996.

Broadside Ballad

  • Mayhew 1861. Henry Mayhew, « Of the Street-Sellers of Stationary, Literature, and the Fine Arts », London Labour and the London Poor, 1861, vol. 1, chap. 11.
  • Reeve 1871. Curiosities of Street Literature, Londres, Reeves and Turner, 1871
  • Spurgeon 1882. Booksellers and Bookbuyers in Byeways and Highways, sous la dir. de Charles Haddon Spurgeon, 1882.
  • Shepard 1962. Leslie Shepard, The Broadside Ballad. The devolment of the street ballad from traditional song to popular newspaper, Londres, Herbert Jenkins, 1962.
  • Shepard 1973. Leslie Shepard, The History of Street Literature. The Story of Broadside Ballads, Chapbooks, Proclamations, News-Sheets, Election Bills, Tracts, Pamphlets, Cocks, Catchpennies, and other Ephemera, Newton Abbott (Devon), David & Charles, 1973.

Moravie

  • Dvořák 1963. Václavkova Olomouc 1961 : sborník referátů a diskusních přispěvků o kramářské písni, sous la dir. de Jaromír Dvořák et Josef Š Kvapil, Pragues, Státní pedagogické nakladatelství, coll. « Acta Universitatis Palackianae Olomucensis, Facultas Philosophica : Supplementum, 24 », 1963.
  • Voit 2006. Petr Voit, « Kramářská píseň », Encyklopedie knihy : starší knihtisk a příbuzné obory mezi polovinou 15. a počátkem 19. století, Pragues, 2006 : https://www.encyklopedieknihy.cz/index.php/Kramářská píseň

Notes

[1] Norbert Joseph Karl Grund, vers 1750, huile sur tôle, Staatsgalerie im Neuen Schloss, Bayreuth. (Eichler 1975, p. 17) Grund a également peint un charlatan (même technique, même format, même époque) : Wanderbühne mit Hanswurst, Theaterwissenschaftliche Sammlung der Universität, Cologne.
[2] Gravure, in Choix de chansons mises en musique par M. de la Borde, Paris, De Lormel, 1773, p. 126.
[3] 1828, huile sur bois, Rijksmuseum, Amsterdam.
[4] Anonyme, lithographie, Stadtarchiv, Stuttgart. (Eichler 1975, p. 99.)
[5] 1887, huile sur toile. Source : Wikipedia/Auktionhaus Döbritz.
[6] Christian Gottfried Heinrich Geißler, Die Bänkelsänger, aquarelle, Stadtgeschichtliches Museum, Leipzig.
[7] Hieronymus Heß, Bänkerlsänger am Nadelberg in Basel, 1832, aquarelle sur papier, coll. Jenny von Lerber, Bâle. (Eichler 1975, p. 2)
[8] Illustration de Louis Desnoyers, « Les Aventures de Jean-Paul Choppart », Le Journal des Enfants, 1833.
[9] Une même source, AKG Images, donne le tableau comme étant d’Eduard Ritter (1848) et la gravure correspondante « based on L. Knaus » (vers1860) !
[10] Voir plus loin la gravure de Romanet et la note 14.
[11] Op. cit., note 7.