Revue anecdotée
[Publié in La Peinture sans titre, sous la dir. de Christophe Viart, Rennes, EESAB / Dijon, Les Presses du réel, 2019, p. 17-29.]
Je me suis réveillé un matin avec un titre d’exposition dans la tête, Tous les tableaux sont à l’envers, et la vision d’un grand monochrome rouge d’Olivier Mosset trônant sur les cimaises. Fou rire intérieur.
L’effet de sens provenait du titre. Que se passait-il lorsqu’on regardait un monochrome et que le titre de l’exposition nous renvoyait mentalement à quelque chose qui avait été mis sens dessus dessous ? Quel moyen avait-on de vérifier si le monochrome était bien accroché ? Et d’ailleurs, avait-il un haut et un bas ? Comment le savoir ? La signature au dos ? Et s’il n’y avait pas de signature ? La question elle-même avait-elle un sens ? Je me suis mis ainsi à rêver une exposition sur l’ambiguïté du sens, ou plutôt son indécidabilité, voire sa stricte équivalence.
1
Dans le Daily Sketch de juin 1966, un visiteur sûr de lui affirme à sa compagne, devant un tableau cible : « They‘ve hung it upside down ». Le tableau est vraisemblablement un Kenneth Noland, exposé à Londres à la même époque[1]. Être obnubilé par le sens relève parfois de l’idiotie !
Le monochrome rouge de Mosset et un blow-up du dessin du Daily Sketch fournirent l’armature du premier volet de Tous les tableaux sont à l’envers, qui ouvrit le 8 janvier 2016, dans l’Entrepôt 9 (à Quetigny, près de Dijon) que François Barnoud nous avait aimablement prêté.
Parmi les formes multidirectionnelles, le monochrome est concurrencé par les grilles et autres champs uniformes, auxquels il faut ajouter les polygones à nombre pair de côtés. Mais le cercle, multidirectionnel emporte le palmarès, car lui seul est totalement indifférent à une quelconque orientation. Un cercle de Mosset fit donc écho à son monochrome. Martine Laydet l’édita en tee-shirt en 1988, et l’un d’eux servit pendant vingt ans de blouse de peintre à Cécile Bart. (Pierre Leguillon l’a fait figurer récemment dans son Musée des erreurs.) C’était redonner au cercle indifférent quelque anthropomorphisme : il pouvait dès lors être accroché à l’envers !
On traita de la grille avec une peinture/écran de la même artiste, de la série des Damiers, une peinture de Nicolas Chardon sur un tissu à carreaux imprimé dont il a noirci les blancs, quatre Sunday’s charters d’Ida Tursić et Wilfried Mille, aquarelles de patience pour après-midi pluvieux, ainsi que l’affichette sérigraphiée d’une exposition de John M Armleder en 1984, à l’époque naissante du Neo-Geo.
Les anecdotes sont nombreuses mettant en scène des héros – experts – qui ont découvert, scandalisés, que des conservateurs ou commissaires – incompétents – avaient accroché telle ou telle œuvre à l’envers. Lors de l’accrochage de Tous les tableaux sont à l’envers à Quetigny, il s’avéra que des trous dans le châssis d’un lourd tableau d’Eugène Leroy[2] indiquaient un accrochage précédant contraire au sens indiqué par les inscriptions – titre et signature – figurant au dos dudit tableau. Malgré un long examen de cette pâte qui aurait dû montrer sa pesanteur, malgré l’avis de plusieurs personnes, il fut impossible au commissaire de déterminer un bon sens. Il se servit des trous qui existaient déjà. De toute façon, à partir du moment qu’on disait que c’était à l’envers !
Les coulures peuvent indiquer le sens d’un tableau abstrait, lequel, de loin, n’en possède guère d’évident. Ida Tursić et Wilfried Mille fournirent un papier peint à motif répétitif (édition Wall Paper by Artists) sur lequel fut accroché Abs 031, un de leurs grands tableaux abstraits informels, né de l’agrandissement d’une feuille originale d’essuyage de pinceaux. Quelques coulures distillaient le doute sur le sens d’accrochage.
Dans sa Collection 12, Louis Chatel choisit de lire la légende des cartes postales plutôt que de regarder les vues à l’endroit. Affaire de goût.
On connaît ces artistes cabotins qui se laissent photographier, ou filmer devant leur toile. En l’absence de ces documents, peut-on retrouver le sens du geste, de haut en bas, ou distinguer par les courbes, un droitier d’un gaucher ? par une sorte d’identification kinesthésique ? – C’est souvent bien difficile.
Philippe Ramette s’est fait une spécialité de représenter des situations défiant les lois de la pesanteur. La cravate pendante, simulant son accrochage à un ciel en forme de pelouse verte se dresse de façon irrespectueuse si l’on retourne sa photographie de façon qu’il soit couché par terre – ce que nous fîmes, lors de l’exposition précédemment citée ; bon prince, cela eut l’heur de l’amuser.
Les figures doubles, à la Renaissance, permettaient aux protestants de montrer le diable comme envers du Pape, ou, sous la Restauration, aux Bonapartistes, de faire découvrir, cachée, la figure de Napoléon. Sur l’un des sceaux de la Mère folle, compagnie carnavalesque dijonnaise, on peut lire ainsi, autour d’une tête double, que les savants sont parfois insensés[3]. Cette image figura sur notre carton d’invitation. Christiane Cotte-Colisson a repris ce thème dans de petites peintures néocubistes inversables, enchâssées dans un porte-photos.
Georges Meunier a donné de l’identité en miroir une image troublante en couverture du Rire[4] : une belle endormie, seins nus sur le gazon, guettée par un cupidon. Une fois retourné, le journal devient La Feuille à l’envers et l’on a : une belle endormie, seins nus sur le gazon, guettée par un cupidon ! On tourne et retourne la feuille, sans comprendre le truc.
La réversibilité devient un argument de vente pour le peintre d’un chromo, fin XIXe siècle, qui essaie de fourguer une toile en miroir à un amateur fortuné :
— 25 louis, c’est pour rien, M. le Baron, car dans un sens le tableau vous donne un coucher de soleil sur le Nil, et dans l’autre, un clair de lune dans les Landes[5].
On trouve sur le net plusieurs vidéos de pitres qui peignent à l’envers et retourne le tableau in fine pour dévoiler le résultat plus ou moins surprenant. Le meilleur d’entre eux est sans conteste un certain D. Westry dont la démonstration à l’émission Anderson’ Viewers Got Talent a été visionnée plus de vingt million de fois sur YouTube[6]. Là où beaucoup font durer, tel des écrivains qui tireraient à la ligne, le Speed Painter torche le portrait du présentateur en 1 minute 30.
Parmi les 215 jeux listés par Rabelais au chapitre 22 du Gargantua, figure celui de pet-en-gueule. On en conserve à Dijon une représentation célèbre, au revers du guidon de la compagnie de la Mère Folle[7]. Le jeu consistait à basculer successivement, l’un sur l’autre, chaque partenaire étant tour à tour debout puis la tête en bas et ainsi de suite. Est-il besoin de préciser que les joueurs en question sont coiffés du bonnet à grelots des fous de carnaval. Ernest T a copié l’image, en faisant cependant du guidon un drapeau.
La fascination pour l’envers est sans doute à l’origine du succès du trompe-l’œil de Cornelis Norbertus Gijbrechts[8] représentant le dos d’un tableau ; mais c’est surtout l’homothétie entre le tableau et la représentation peinte qui fascine. La formule a été reprise par Philippe Gronon dans de nombreuses photographies en noir et blanc ; plus récemment, en couleur cette fois, il l’a appliquée au dos de tableaux du Louvre[9].
Les peintures sous verre[10] de Daniel Schlier sont exécutées au verso du verre. Quand le peintre peint (au verso), il ne voit pas le résultat de son travail au recto. L’inversion est aussi temporelle. Les premières couches de peinture apposées se verront avant les dernières, contrairement à ce qui se passe sur une toile normale. Inversion de côté et inversion du temps.
Les Peintures/écrans de Cécile Bart ont une face et un dos, mais peuvent se voir des deux côtés. Ce qui ne se donne pas simultanément. Il faut prendre le temps de passer de l’autre côté.
L’aller et retour devient franchement narratif quand, pour en suivre l’histoire, il faut passer une dizaine de fois, de vignette en vignette, du recto au verso des pages 41 et 42 de l’album de Fred, Le Fond de l’air et frais[11].
Il est bien difficile de penser le devant et le derrière en dehors de leur sens corporel. Le jeune enfant faisant des hypothèses sur le congrès parental le situe, selon Freud, a tergo. Il se trompe, comme l’éléphant qui grimpe sur un rhinocéros. (L’image de cette erreur nous fut fournie en 1991 par Art Orienté Objet.)
L’expression française « à l’envers » n’est guère traduisible. En Anglais, il est nécessaire de préciser que l’on entend par là, tout à la fois upside down, inversed left to right ou inside out. La question est une question linguistique. En romand, on dira qu’un tableau est à l’envers s’il a été mis sens dessus dessous, si on l’a reproduit en inversant la droite et la gauche, ou s’il est retourné contre le mur. Il en est de même en wallon et en québécois (exception commune, c’est aussi le cas en français). Dans les autres langues, il n’y a pas d’expression unique qui recouvre toutes ces situations.
Il y a aussi la situation où le tableau est posé au sol ou sur une table, face contre terre. Le français n’a pas d’expression appropriée pour exprimer ce genre de retournement, alors qu’en patois romand on dira que le tableau est abotzon. (« Abouchon », ou « abocon », dérivé verbal de l’ancien français « aboucher », se rencontrent encore dans la Savoie de mes ancêtres et dans l’aire provençale et franco-provençale, mais aussi en Bourgogne et en Franche-Comté. Ailleurs, je ne sais pas[12]. Les reproductions de peintures peintes en blanc au verso par Louis Chatel, furent posées indifféremment côté peinture ou reproduction, sur une vitre visible par-dessous en montant à la mezzanine, où elles pouvaient être vues par-dessus. Étaient-elles abouchon ou à l’endroit[13] ?
Hubert Duprat, qui s’est par ailleurs intéressé à l’image renversée du monde (en transformant son atelier en chambre noire[14]), nous rappelle la foncière désorientation du cosmonaute[15] ; il a photographié pour ce faire une carte à surface prismatique générant deux images différentes selon l’angle de vue.
Dans ses Itineraria, Jehan de Mandeville imaginait des Sciapodes et autres hommes sans tête vivant de l’autre côté du monde. Ma Touan-Lin, dans son Ethnographie des peuples étrangers à la Chine (traduction marquis d’Hervey de Saint-Denys, Genève, 1877-1882) voyait plutôt, sur les marges de l’Empire, des hommes à têtes volantes. « Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage » ! Copernic nous a pourtant appris de longue date la relativité des systèmes de référence. Stuart McArthur, lassé de toujours trouver son pays dans un coin en bas du monde, aurait conçu, en 1979, la première carte du monde à l’envers, ou plus justement qui place le sud en haut[16]. Elle est devenue un best seller. Il était Australien. Il est riche.
Louis Chatel a rassemblé toute une collection de paires de cartes postales qui forment une image symétrique. Si l’on ne connaît pas les lieux, il est impossible de savoir quelle est celle des deux qui est à l’envers ; sauf quand l’on repère quelque enseigne lisible.
Le main stream des erreurs d’impression et d’acrochage se situe cependant sur le terrain de l’abstraction : on exposa encore des tableaux de Christian Floquet et de Damián Navarro, mais très peu purent dire si nous les avions mis à l’envers ou à l’endroit – tout en disant qu’ils étaient à l’envers ! […]
2
La fête des fous a été décrite par le dijonnais Du Tillot[17] dans un ouvrage publié à Lausanne en 1741. Le carton d’invitation de la seconde exposition, qui ouvrit ses portes au centre d’art Circuit, à Lausanne, le 18 mars de la même année, fut tiré du même ouvrage : c’était une gravure du jeu de pet-en-gueule, déjà cité. Décidément, le dialogue Dijon-Lausanne s’imposait !
La première exposition avait été faite avec les moyens du bord : matériel trouvé sur place ou fourni par mes soins ; frais de transport inexistants. Les œuvres et les documents étant présentés ensemble sans distinction de statut, chaque item avait été flanqué d’un nom d’auteur.
Avec François Kohler et Damiàn Navarro, nous recherchâmes pareillement les « œuvres » à portée de main, et nous miment aussi sur pied d’égalité tous les « auteurs » – celui d’une carte postale comme celui plus connu d’une peinture. Mais là où, à Quetigny, j’avait tenté de dresser une typologie en zonant les « œuvres », nous adoptâmes à Circuit un accrochage all over the wall, sans aucun souci de classement.
Une grosse ambulance, avec au-dessus du pare-brise, accueillait le visiteur. Christian Robert-Tissot créa un wall painting, face à l’entrée, avec l’inscription .
Dans Resurrection[18], un film monté à l’envers, la merde remonte dans le cul de quelqu’un en train de chier, lequel termine ensuite un steak qui se reconstitue dans son assiette, puis la pièce de viande se reforme chez le boucher avant qu’avec d’autres elle refasse un bœuf à l’abattoir qui finit par se retrouver vivant dans un pré où sa bouse lui remonte dans le cul. Ce film de Daniel Spoerri et Tony Morgan était sur l’un des six moniteurs où Véronique Portal avait sélectionné vingt-cinq extraits de films, deux émissions de télévision et dix-neuf clips musicaux où le rap dominait.
Francis Baudevin proposa malicieusement de retourner l’un de ses tableaux abstrait (tiré comme tant d’autres du graphisme d’une boîte de médicaments), ce qui en fit une sorte de maison : « C’est mon premier tableau figuratif ! » remarqua-t-il.
Lors de la préparation de l’exposition Tous les tableaux sont à l’envers, à Circuit, Christophe Gossweiler fit plusieurs envois pour alimenter la participation du Freistilmuseum. Parmi ceux-ci, il y avait une carte postale des Reversing Falls du Saint-Laurent. C’était introduire l’inversion du mouvement.
Il envoya aussi des photos d’accidents où se voient des plaques minéralogiques 69. Le chiffre fait rire. Bon ! Il sert en l’occurrence aux motards et aux coureurs automobiles superstitieux qui déposent avant course leur groupe sanguin ; comme cela si leur vehicule se renverse, on les sauve sans se tromper !
En 1969, Raymond Loewy tira sur la même ficelle pour dessiner le logo ambigrammatique du choletais New Man.
Les avions qui ont capoté en atterrissant, après que leurs roues avant ont été bloquées par quelque motte, ont été immortalisés dans de nombreuses photos ou cartes postales désopilantes. Inverted Jenny est le nom donné a un timbre représentant ce genre d’avanie. Il est célèbre, recherché et très cher. Les documents sur sa vie mouvementée ont été recueillis par Christophe Gossweiler qui en a fait une boîte, boîte qui fut éditée en plusieurs exemplaires à l’issue de l’exposition.
On rendit hommage au maître de la figuration à l’envers, George Baselitz, et à La Poste, avec une enveloppe premier jour et la reproduction des Filles d’Olmo, deux cyclistes à l’envers, que le graphiste bien intentionné eut la bonne idée de remettre à l’endroit, inversant ainsi le dessein de l’artiste !
On retrouvait des artistes exposés déjà à Quetigny : Armleder, Bart, Mosset, Navarro, Schlier, Tursić et Mille. On fit appel à la scène romande : Luc Aubort, Delphine Coindet, Claudia Comte, Stéphane Dafflon, Philippe Decrauzat, Hervé Grauman, François Kohler, Stephane Kropf, Jean-Luc Manz, Didier Rittener, Denis Savary, Ambroise Tièche, plusieurs de ces artistes étant coutumiers des cimaises de Circuit. L’exposition accorda également une large place à de jeunes artistes de la même scène : Julien Aubert, Camille Besson & Vianney Fivel, Alice Bigot, Grégoire Bolay, Fabian Boschung, Mathieu Dafflon, Arthur Fouray, Frédéric Gabioud, Shqipe Gashi, Anne Hildbrand, Thomas Koenig, Renaud Loda, Mathias Pfund, Maxime Testu, Baker Wardlaw.
Mais ce qui caractérisa surtout cette exposition fut son mode d’accrochage. Camille Besson avait critiqué celui de Quetigny qu’il jugeait trop didactique ; il avançait comme contre-exemple le display de la collection Barnes avec ses objets en fer forgé au-dessus des tableaux ; je pensais pour ma part aux expositions de la Royal Academy, avec leur disposition under et on the line[19]. Nous adoptâmes un système légèrement différent, en commençant par le haut des murs avec les plus grands formats, puis en descendant avec les moyens, jusqu’aux petits dessins, couvertures de magazines, pochettes de disques ou cartes postales, à hauteur d’yeux, voire plus bas. Il y avait, dispersé là, toute une collection apportée par Louis Chatel – images doubles, scènes de lutte tête-bêche, de balançoire, menées de l’âne, écritures à la Leonardo, looping, etc. – soigneusement placée sous verre. Avec un tel display, l’indécision du sens d’accrochage, se renforça ainsi d’une égalité forcenée de tous les items accrochés […]
—
— Le vrai, le faux, souvent c’est la même chose.
— tout dépend comment tu te places par rapport au vrai.
— Même, en tout cas.
— Dans un sens.
— …
— …
— Hein ?
— Elle cogne sa prune[20].
Parfois, souvent, le bas vaut le haut, l’envers vaut l’endroit, le derrière vaut la face, la gauche vaut la droite, avancer ou reculer c’est kif kif. Une œuvre doit-elle être accrochée à l’endroit ? C’est une simple affaire d’opinion. Le principe de l’équivalence universelle et de la conversion des contraires réduit une telle maxime prétendument universelle à un cas particulier. Car, pour parodier Alfred Jarry, on pourrait bien tenir l’accrochage à l’endroit pour le renversement d’un accrochage à l’envers, les lois qui régissent l’accrochage traditionnel « n’étant que des corrélations d’exceptions aussi, quoique plus fréquentes, en tous cas de faits accidentels qui, se réduisant à des exceptions peu exceptionnelles, n’ont même pas l’attrait de la singularité ».
Un tableau à l’envers éclaire la longue litanie des tableaux à l’endroit. Les tableaux à l’endroit ne sont les plus nombreux qu’en raison du fait qu’étant à l’envers de ceux qui sont à l’envers, leur exception passe inaperçue. Accorder plus de valeur à l’endroit d’un tableau qu’à son envers est une pure affaire de croyance que nous laisserons à la religion de l’art et à ses prêtres.
Notes
[1] Cf. George Melly & J. R. Glaves-Smith, A Child of Six Could Do It ! Cartoons about Modern Art, Londres, The Tate Gallery, 1973.
[2] Sombre lumière, 1888-89, collection François Barnoud.
[3] « Sapientes stulti aliquando », gravure de Nicolas Jean-Baptiste. de Poilly, in Jean-Baptiste Lucotte Du Tilliot, Mémoire pour servir à l’histoire de la Fête des Fous, qui se faisait autrefois dans plusieurs Églises, Lausanne/Genève, 2e édition, 1751, planche 11.
[4] Le Rire, journal humoristique paraissant le samedi, n° 335, 6 avril 1901.
[5] H. Sicard & Farradesche, chromo publicitaire Cablé au croissant, L.V., à Paris, s.d.
[6] <https://www.youtube.com/watch?v=I9ficvPdpZg>
[7] Musée de la vie bourguignonne, Dijon.
[8] Statens Museum for Kunst, Copenhague.
[9] Par exemple : Verso n°49, La Vierge à l’Enfant avec sainte Anne, par Léonard de Vinci, 2012.
[10] On ne confondra pas une « peinture sous verre » – on dit parfois « peinture sur verre inversé » –, qui est une peinture exécutée sur le dos du verre, avec un « fixé sous verre », ou « peinture éludorique » qui est une peinture sur laquelle on a appliqué un verre alors qu’elle était encore fraiche. Sur le net, à ce sujet, règne la plus grande confusion.
[11] Neully, Dargaud, 1973.
[12] Cf. Henry Suter : http://henrysuter.ch/glossaires/patois. J.B. Onofrio, Glossaire des patois de Lyonnais, Forez et Beaujolais, Lyon, Scheuring, 1964. Les Comtophiles, sous la dir. de Jean-Marie ColinTrésor des parlers comtois, Besançon, Cêtre, 1992. Gérard Martenon, Dictionnaire et grammaire de patois. Entremont en Chartreuse, La Ravoire, 2007.
[13] 7 expositions d’hiver, Maison de la culture de Chalon-sur-Saône, 1982.
[14] L’Atelier ou la montée des images, série de Cibachromes, 1983-85.
[15] Le Salon bleu, ensemble de cinq Cibachromes, 1984-85, collection Frac Champagne-Ardenne.
[16] McArtur’s Universal Corrective Map of the Wolrd, disponible chez ODT Maps.
[17] Jean-Baptiste Lucotte Du Tilliot, Mémoire pour servir à l’histoire de la Fête des Fous, qui se faisait autrefois dans plusieurs Églises, Lausanne/Genève, chez Marc-Michel Bousquet et Cie, 1741.
[18] Resurrection, A film by Tony Morgan on an idea by D.S., 1969, 11’
[19] . Art on the Line. The Royal Academy Exhibitions at Somerset House 1780-1836, sous la dir. de David H.Solkin, Ew Haven/Londres, Yale U.P., 2001.
[20] Jean-Marie Gourio, Grand Café des brèves de comptoir de Paris, Laffont, 2013, p. 384.